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31 mars 2021 | de Jonas Meier

Approches novatrices en matière de réinsertion professionnelle

Les personnes qui, en raison d’un accident ou d’une maladie, ne peuvent pas (ou pas immédiatement) reprendre l’activité précédemment exercée, sont confrontées à de multiples défis. Le centre de compétences pour la réinsertion professionnelle de la Rehaklinik Bellikon (RKB) a pour but de faciliter leur retour dans la vie sociale et leur réintégration sur le marché du travail, créant dans le même temps de réels avantages socio-économiques. Après une description des quatre enjeux majeurs qui se dessinent actuellement dans le paysage de la réinsertion professionnelle, nous présenterons les approches proposées dans le cadre de la stratégie de virage ambulatoire de la RKB.

Table des matières

Lacune dans le système des soins intégrés.

Les personnes qui tombent malades ou sont victimes d’un accident devraient être en mesure de réfléchir à leur avenir professionnel peu de temps après le diagnostic ou l’événement accidentel. Durant la première phase, les établissements de soins aigus en particulier, mais également l’assurance-accidents ou l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie, ne proposent encore aucun accompagnement pour répondre aux questions d’ordre professionnel. Les services sociaux et les case managers des hôpitaux de soins aigus sont essentiellement spécialisés dans le retour des patients à leur domicile ou leur transfert dans un établissement médico-social, et non dans leur retour à l’emploi.

Approche A
En 2020, la Rehaklinik Bellikon a mis sur pied la «consultation pour la réinsertion»1 , qui assume le rôle de service d’orientation professionnelle facilement accessible sur certains sites (USZ, KSA, CURA). Il s’agit d’un bureau de coordination pour les patients stationnaires et ambulatoires que diverses limitations empêcheront vraisemblablement de reprendre l’activité précédemment exercée, qui ont besoin de soutien au moment de la reprise du travail, dont le contrat de travail a été résilié ou qui risquent de perdre leur emploi. Leurs médecins les adressent à la RKB pour un entretien-conseil, lequel inclut une analyse de la situation, ainsi qu’une évaluation personnalisée de l’avenir professionnel et des conditions en matière de droit des assurances sociales. Le cas échéant, des mesures de suivi sont recommandées dans le cadre de la consultation pour la réinsertion, en concertation avec les assurances sociales ou les répondants des coûts compétents. Un rapport écrit est adressé aux médecins adressants. Il contient des recommandations concrètes concernant les étapes ultérieures.


L’accès facile à une consultation permet d’offrir des perspectives professionnelles à de nombreuses personnes concernées (et à leurs proches). Le processus de réinsertion commence par la diffusion d’informations précises concernant les offres et les programmes professionnels (au sein de la RKB ou auprès d’autres prestataires) et les prestations des assurances sociales. La coordination avec les assurances sociales permet en outre de combler très tôt les éventuelles lacunes en matière de mesures et de soins, tout en ouvrant la voie à une intégration professionnelle efficace et durable. Grâce à ce soutien ciblé, la RKB apporte une contribution significative à l’amélioration des soins intégrés.


Approche B
Peu de temps après la survenance d’une maladie ou d’un accident, les assureurs LAA ou LAMal/IJM disposent d’options limitées pour gérer de manière active et satisfaisante l’intégration professionnelle de leurs assurés. Le processus de guérison est en effet primordial durant la phase médicale. Or, sachant qu’une discussion précoce relative aux questions professionnelles (p. ex. un reclassement ou un perfectionnement professionnel) a un impact positif sur la réadaptation puisqu’elle offre des perspectives aux personnes concernées, la Suva mise depuis de nombreuses années sur l’«orientation professionnelle ambulatoire»2 de la RKB pour les cas comportant une problématique de réinsertion.


L’orientation professionnelle précoce délivrée par les spécialistes de la Rehaklinik Bellikon permet aux intéressés de considérer plus attentivement leur choix de carrière et, pour les victimes d’accidents, le projet de vie qui en découle. En tenant compte de la formation reçue et du parcours professionnel, des orientations concrètes sont formulées pour garantir ultérieurement la pérennité d’une activité lucrative économiquement viable. Des conseillers en orientation professionnelle expérimentés, spécialement formés au droit des assurances sociales, accompagnent ce processus complexe de manière spécifique et personnalisée. Les méthodes de conseil sont utilisées conformément aux dernières avancées scientifiques et complétées par des tests diagnostiques avancés. Les développements sociétaux et liés au marché du travail, ou les offres actuelles de formation, doivent être pris en compte pour explorer et sélectionner les différentes options professionnelles qui se présentent.


Le travail de conseil global des conseillers en orientation professionnelle contribue à un retour rapide dans le monde du travail ou à l’admission immédiate dans une formation. Ces consultations servent également de bases décisionnelles pour les organismes d’assurance adressants. Aussi, le rapport d’orientation professionnelle contient-il non seulement les résultats des clarifications et des propositions concrètes pour une insertion professionnelle durable, mais englobe également des informations relatives à la possible valorisation de diplômes ou de l’expérience professionnelle sur le marché du travail primaire.


Force est de constater que dans la pratique, l’établissement de rapports et la coordination de l’orientation professionnelle jouent un rôle d’accélérateur dans la transition entre l’assurance-accidents et l’assurance-invalidité (voir également le prochain enjeu), et permet de trouver des solutions pérennes.

Transition de la phase médicale à la réinsertion professionnelle.

Dans le cadre de la réadaptation globale, le droit suisse des assurances sociales, qui distingue les compétences en matière de réadaptation médicale (LAMal, LAA) et d’intégration professionnelle (LAI), se traduit souvent par une planification séquentielle des mesures assortie de transitions complexes et de délais, voire de lacunes en matière de soins, qui ont des répercussions négatives pour toutes les parties prenantes.

Approche
Réadaptation professionnelle globale:
L’offre de réadaptation professionnelle3 de la RKB met l’accent sur le retour des patients à leur ancien poste de travail ou la prise d’un nouveau poste. Des mesures thérapeutiques ciblées et systématiques les aident à atteindre leur objectif après une absence due à un accident ou à une maladie. Cette prestation s’adresse aux patients dont la reprise du travail prévue initialement a été retardée ou ne s’est pas déroulée conformément à leurs attentes pour des raisons médicales (par exemple, à cause d’une limitation des capacités physiques ou cognitives, ou de problèmes douloureux complexes) ou en raison de facteurs de stress psychosociaux aggravants. Selon la situation, elle peut aussi être fournie dans le cadre d’un programme de réadaptation ambulatoire (réadaptation de jour, au besoin avec possibilité d’hébergement pour la nuit).


Pour satisfaire aux exigences complexes de la réadaptation après un accident, la RKB gère le centre de compétences pour la réinsertion professionnelle (KbE). Ce dernier est guidé par les principes du conseil tout au long de la vie fondé sur des données factuelles4 et sa vision – «Tout le monde a droit à un avenir professionnel» – défend le maintien de la valeur grâce à une ouverture aux processus de développement humains (apprentissage tout au long de la vie).

Transition vers l’insertion professionnelle:
Le personnel du KbE est organisé en trois équipes. Plus de trente spécialistes de diverses professions collaborent étroitement afin d’assurer un accompagnement de haut niveau et sans faille au retour à l’emploi des patients. L’équipe «thérapie axée sur le travail», spécialisée dans les méthodes ergothérapeutiques, fait le lien entre la phase médicale et l’insertion professionnelle qui s’ensuit. Sa tâche consiste notamment à développer par la pratique des compétences professionnelles spécifiques (physiques, cognitives et psychiques) au moyen d’activités dans l’atelier de menuiserie et de métallurgie, de diverses tâches d’assemblage, de travaux administratifs ou en serre. À l’intérieur d’une charpente de bâtiment semblable à celle d’un véritable chantier, des facultés telles que l’endurance, la résistance à l’effort et l’équilibre, les aptitudes à la construction, mais aussi l’habileté et la cadence sont acquises et exercées. L’axe «métier» gagne en importance dans le domaine de l’ergothérapie. En 2020, «l’intégration professionnelle» était le thème prioritaire de l’Association Suisse des Ergothérapeutes.5

Mesures d’investigation en coordination avec les assurances sociales:
Le KbE propose des produits de réinsertion couverts par diverses assurances sociales. Tandis que, par exemple, la thérapie axée sur le travail est encore financée dans le cadre de la LAA, les examens des aptitudes professionnelles relèvent de la LAI. Afin d’éviter toute interruption du traitement, un modèle de coopération a été développé pour faciliter la transition entre les assurances sociales Suva et AI. La RKB filtre les personnes accidentées et s’il y a lieu, les présente à une consultation bimensuelle de la délégation de l’office AI du canton d’Argovie. Après avoir étudié le dossier préparé par la RKB, l’office AI d’Argovie peut octroyer une garantie de prise en charge des frais pour la personne assurée quel que soit l’office AI compétent en Suisse. La garantie de prise en charge des frais précise les modalités d’exécution d’un examen des aptitudes professionnelles et le partage des coûts entre les assurances sociales: l’AI s’acquitte des frais d’investigation, les prestations d’indemnités journalières sont à la charge de la Suva. Ce modèle de coopération permet d’atteindre un haut degré d’efficacité avec un minimum de charges administratives et sans délai, ce qui va dans l’intérêt bien compris des personnes concernées et des deux assurances (la situation est avantageuse pour tout le monde). Le temps ainsi économisé permet également aux assurances de réaliser des économies substantielles en termes d’indemnités journalières et limite vraisemblablement aussi le risque de devoir verser des prestations d’assurance à long terme (invalidité).

Résumé:
Pour que l’intégration professionnelle puisse être mise en œuvre avec succès dans le cadre d’une réadaptation globale et complexe après un accident, une équipe pluridisciplinaire composée de conseillers en orientation professionnelle, d’accompagnants socioprofessionnels, de job coaches et de thérapeutes spécialistes de la thérapie axée sur le travail s’avère nécessaire, de même qu’une infrastructure spécialisée (notamment des ateliers adéquats). Ces deux composantes ont été mises en place avec succès au sein du KbE.


Le centre comble ainsi la lacune entre la réadaptation à dominante médicale-thérapeutique et la réinsertion professionnelle au sens d’une orientation vers le patient.

L’exigibilité sur le plan médical doit être intégrée à un profil de poste pour le marché du travail.

Quand un état médical définitif s’esquisse, les médecins de la RKB dressent un profil d’exigibilité pour les activités adaptées à la demande des divers adressants (médecins d’arrondissement de la Suva, service médical régional de l’AI).


Ce profil d’exigibilité ne contient généralement pas de profil de poste. Il décrit les exigences (maximales) physiques et le cas échéant, psychiques, du point de vue médico-théorique.


L’expérience montre que les patients, mais aussi les gestionnaires de cas des assurances sociales, ont souvent besoin d’aide pour transposer cette évaluation médicale sur le marché du travail, c’est-à-dire la mettre en œuvre dans la pratique en tenant compte des capacités personnelles dans l’exercice des activités appropriées.

Approche
Pour effectuer ce travail de transfert, la RKB a recours à des programmes d’investigation (généralement sur mandat de la Suva et de l’AI).


Dans le cadre de l’évaluation de base, les spécialistes de l’insertion professionnelle identifient les aptitudes techniques à la fois pratiques et théoriques, ainsi que la capacité d’apprentissage des patients, en tenant compte de l’exigibilité qui a été définie. Des conseillers spécialistes de l’orientation professionnelle, universitaire et de carrière apportent leur soutien en fournissant des conseils et un diagnostic. En fonction du résultat, des mesures d’insertion concrètes sont définies et mises en œuvre en collaboration avec les assurances sociales. Parallèlement aux postes de travail ergonomiquement adaptables, de nombreux moyens auxiliaires sont disponibles à l’essai. La phase d’évaluation approfondie met l’accent sur l’examen des objectifs professionnels à l’aide d’une immersion en emploi sur le marché du travail primaire. Celle-ci prépare les patients à un reclassement ou à une réinsertion directe. Les bilans professionnels ont généralement lieu en ambulatoire. Les personnes concernées ont la possibilité d’être hébergées à proximité de la clinique si nécessaire.


La réalisation de bilans professionnels requiert une infrastructure hautement spécialisée: ateliers de menuiserie, de métallurgie et d’électricité répondant aux exigences numériques (y c. CNC, impression 3D, etc.) et postes informatiques dans un bureau décloisonné (y c. CAD).

Perspectives d’avenir:
Les principes du virage ambulatoire poursuivi par la Suva fournissent une orientation stratégique aux cliniques. C’est dans ce cadre que la RKB définit son offre de prestations ambulatoires. Parallèlement à la réadaptation globale inter- et multiprofessionnelle au sein de la RKB après un accident, certains partenaires sélectionnés proposent des prestations ambulatoires décentralisées à proximité du lieu de travail ou de résidence. En étroite collaboration avec la Suva, la RKB s’apprête à lancer en 2022 des bilans professionnels sous forme de prestation ambulatoire à Coire.

Trouver des postes de travail pour les personnes dont les capacités sont réduites et en assurer la pérennité.

La recherche de postes pour les personnes accidentées ou malades sur le marché du travail primaire est une tâche exigeante. Pour garantir la pérennité des emplois trouvés, les employeurs ont eux aussi besoin d’un soutien et d’un accompagnement.

Approche
Les job coaches de la RKB accompagnent les personnes assurées avant, pendant et après leur entrée sur le marché du travail primaire, que l’employeur reste le même ou non, et qu’une place de formation ou de travail doive être trouvée en premier lieu ou non. Le soutien à l’emploi (Supported Employment) est la méthode de référence dans ce but.6
Les job coaches de la Rehaklinik Bellikon entendent le soutien à l’emploi comme une «attitude et une valeur» plutôt que comme une pure méthode d’action pour le coaching professionnel.
Ils appliquent les critères suivants, essentiels du point de vue technique7:

  • libre choix;
  • emplois sur le marché général du travail («real jobs»);
  • placement direct («first place, then train»);
  • travail rémunéré;
  • soutien individuel et à long terme, aussi longtemps que nécessaire.

Dans la mesure de leurs possibilités, les patients sont intégrés au processus (principe de subsidiarité). D’une manière générale, les job coaches n’apportent que le soutien nécessaire. La phase de placement s’entend également comme une procédure de qualification au cours de laquelle les participants acquièrent de plus en plus de compétences et évoluent sur le marché du travail avec la plus grande autonomie possible après leur réinsertion.
Toutes les personnes qui exercent, directement ou indirectement, une influence sur les patients, sont qualifiées de membres du cercle de soutien. Dans la pratique, il s’agit souvent de médecins traitants, de thérapeutes et d’employeurs, voire de représentants légaux.
La clôture du coaching professionnel à l’issue de la phase de placement est souvent peu efficace. Après le placement, l’objectif consiste à établir un cadre sûr pour toutes les parties prenantes. Grâce à la sécurité acquise, les employeurs doivent appréhender la réinsertion comme une opportunité plutôt que comme une menace (la réduction des risques est une préoccupation majeure du recrutement de personnel). Au cours de cette phase, les job coaches sont reconnus comme une interface essentielle par les patients et par les employeurs.

Souvent, les job coaches représentent et coordonnent dans le cadre de ce processus les intérêts d’autres parties prenantes, par exemple des responsables de la Suva, de l’ORP ou de l’AI.

En entreprise, les job coaches opèrent dans des situations contradictoires8:

  • travailler dans l’entreprise sans en faire partie;
  • établir une relation de confiance tout en maintenant une distance professionnelle;
  • encourager une meilleure compréhension des patients, tout en tenant compte de la charge de travail et de la situation économique de l’entreprise;
  • identifier les exigences et les réalités de l’entreprise, mais conduire des processus de changement.

    Les études souvent citées en Suisse du privat-docent Dr Holger Hoffmann9 et du Dr phil. Niklas Bär10 portent sur l’efficacité du soutien à l’emploi chez les personnes atteintes de troubles psychiques ou psychiatriques.

    L’expérience montre que le soutien à l’emploi est également efficace chez les personnes qui ne bénéficient pas d’une assistance principalement en raison de maladies psychiques ou psychiatriques, mais requièrent par exemple une aide à la réinsertion après un accident.

    La Rehaklinik Bellikon est membre de longue date de l’association Supported Employment Suisse (SES)11 , qui a pour but de promouvoir le soutien à l’emploi en Suisse. Elle défend le droit des personnes en situation de handicap et d’autres groupes défavorisés à un emploi rémunéré sur le marché du travail général.

    À l’origine, l’IPS Fidelity Scale12 (échelle de fidélité IPS) était utilisée pour contrôler la satisfaction des exigences qualitatives. La qualité du travail des job coaches est désormais évaluée et développée régulièrement à l’aide des outils d’auto-évaluation13 de SES.

Liste des abréviations

Cura Centre de compétences pour la réinsertion professionnelle (intégré à la Rehaklinik Bellikon)
KbE Centre de compétences pour la réinsertion professionnelle (intégré à la Rehaklinik Bellikon)
IJM Indemnité journalière en cas de maladie
LAMal Loi sur l’assurance-maladie
KSA Hôpital cantonal d’Aarau
AI Assurance-invalidité
LAI Loi sur l’assurance-invalidité
USZ Hôpital universitaire de Zurich
LAA Loi sur l'assurance-accidents
ORP Office régional de placement
RKB Rehaklinik Bellikon
SES Association Supported Employment Suisse

Adresse de correspondance

Jonas Meier
MAS Management Sozial- und Gesundheitswesen
Leiter Kompetenzzentrum berufliche Eingliederung

Bibliographie

  1. https://www.rehabellikon.ch/kompetenzzentrum-berufliche-eingliederung/sprechstunde-wiedereingliederung/
  2. https://www.rehabellikon.ch/kompetenzzentrum-berufliche-eingliederung/berufs-laufbahnberatung/
  3. https://www.rehabellikon.ch/arbeitsorientierte-rehabilitation/
  4.  European Lifelong Guidance Policy Network ELGPN Tools Nr. 3. (2015). Die Evidenzbasierung lebensbegleitender Beratung, Ein Wegweiser zu zentralen Forschungsergebnissen für eine effektive Politik und Praxis. Erasmus+, Berlin.
    European Commission, Directorate-General for Employment Social Affairs and Inclusion (2020).Lifelong guidance policy and practice in the EU: trends, challenges and opportunities. Warwick Institute for Employment Research, University of Warwick and Jyvaskylä.
  5. https://www.ergotherapie.ch/download.php?id=12
  6.  Debrunner, A. et Rüst, Th. (2005). Supported Employment: Modelle unterstützter Beschäftigung bei psychischer Beeinträchtigung. Zurich.
  7. Schaufelberger, D. (2013). Supported Employment. Lucerne.
  8. Doose, St. (2006). Unterstützte Beschäftigung: berufliche Integration auf lange Sicht; Theorie, Methodik und Nachhaltigkeit der Unterstützung von Menschen mit Lernschwierigkeiten durch Integrationsfachdienste und Werkstätten für behinderte Menschen auf dem allgemeinen Arbeitsmarkt; eine Verbleibs- und Verlaufsstudie. Lebenshilfe-Verlag, Marbourg.
  9. Hoffmann H., Jäckel D. (2010). «Supported Employment – Nachhaltigkeit in der beruflichen Eingliederung psychisch Kranker». In: Mecklenburg H., Storck J. (éds.) Handbuch berufliche Integration und Rehabilitation – Wie psychisch kranke Menschen in Arbeit kommen und bleiben. Édition remaniée et complétée, p. 171–176. Psychiatrie-Verlag, Bonn.
  10. Baer, N., Schuler, D., Füglister-Dousse, S., Moreau-Gruet, F. (2013). La dépression dans la population suisse. Données concernant l’épidémiologie, le traitement et l’intégration socioprofessionnelle (Obsan Rapport 56). Observatoire suisse de la santé, Neuchâtel.
  11. https://supportedemployment.ch/verein/
  12. https://www.centreformentalhealth.org.uk/wp-content/uploads/2023/11/fidelity_review_form_uk_-_updated_dec_2018.pdf
  13. https://supportedemployment.ch/wp-content/uploads/4.4.0.1.-q_instrument_ses_def_2019-10-08_formular_final.pdf   

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