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6 août 2019 | Communiqué de presse

Stand up paddle: accidents en hausse de 50 %

Glisser tranquillement en apesanteur au fil de l'eau: le stand up paddle, ou SUP, est un sport qui fait fureur. Mais cette nouvelle activité de loisirs n'est pas aussi zen et inoffensive qu'il n'y paraît au premier abord. En jetant un coup d'œil sur la statistique des accidents, on s'aperçoit que les assureurs LAA enregistrent environ 500 accidents de paddle chaque année. Depuis le boom du paddle en 2015, les accidents de SUP ont augmenté d'environ 50 %.

Table des matières

      La plupart des accidents de paddle sont des chutes. Les paddleurs perdent l'équilibre, tombent sur la planche ou se blessent en touchant le fond de l'eau. Ils se blessent également souvent avec la pagaie.

      Blessures des membres inférieurs

      Environ la moitié des blessures concernent les membres inférieurs. Les blessures au genou représentent 12 % des accidents. Il s'agit surtout de luxations, d'entorses, de foulures et de déchirures musculaires, ligamentaires et des ménisques. Des paddleurs ayant marché sur des pierres ou des cailloux coupants présentent souvent aussi des plaies ouvertes aux pieds. Les blessures touchent également les mains et les doigts ainsi que le tronc et le postérieur. La pagaie est souvent en cause lorsqu'il s'agit de blessures au visage et aux dents.

      Plus d'accidents sur les lacs suisses

      Sur les lacs suisses, environ deux tiers des accidents de paddle se produisent en période estivale aux mois de juin, juillet et août. Pendant le reste de l'année, la plupart des accidents arrivent au bord de la mer. «De manière générale, l'eau attire plus de sportifs amateurs en été. S'il s'agit, en plus, d'un été particulièrement long et ensoleillé, le nombre des accidents augmente», confirme Peter Andermatt, statisticien à la Suva.

      Attention: trentenaires!

      Plus de 90 % des victimes d'accident sont âgées de plus de 30 ans. Un tiers d'entre elles sont des femmes. «Au premier abord, le paddle paraît extrêmement facile, mais il exige un certain savoir-faire. Ce point a tendance à être sous-estimé», explique Samuli Aegerter, expert en sécurité durant les loisirs à la Suva. «Grimper sur la planche et en avant la pagaie, ça ne marche pas! Pour éviter des accidents, il faut prendre quelques précautions de sécurité avant de partir», ajoute Samuli Aegerter.

      Prendre des précautions et bien choisir son équipement

      Prendre des précautions de sécurité et bien choisir son équipement permet de réduire le risque d'accident. Le leash est un cordon qui relie la planche au paddleur. Il lui évite de perdre sa planche au cas où il tomberait à l'eau. «Ce cordon doit être suffisamment long pour éviter que la planche heurte la tête ou le corps du paddleur en cas de chute», précise Samuli Aegerter. En eau libre, le leash devrait être fixé à une ceinture de sécurité portée autour de la taille. «Sur une rivière, si vous tombez de la planche alors que vous êtes en train de passer sous un pont ou près d'un arbre, le leasch risque de rester accroché à une branche ou de s'enrouler autour de la pile du pont. Si le courant est fort, vous n'avez aucun moyen d'ouvrir le leash attaché à votre pied. Avec une ceinture de sécurité à la taille, il suffit d'appuyer sur un bouton pour se libérer et remonter à la surface», conclut Samuli Aegerter. Sur les eaux suisses, les paddleurs doivent emporter avec eux une veste de sauvetage ou une aide à la flottabilité reconnue. Il est également conseillé de consulter les prévisions météorologiques et de se renseigner sur la température de l'eau avant de prendre le large. Pour éviter un choc thermique ou un coup de soleil, il faudra prévoir une combinaison en néoprène et une protection solaire. Autre point important si le soleil brille: porter un couvre-chef. 

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      Vous trouverez d'autres informations et une vidéo sur le stand up paddle ici.

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      Portrait de la Suva

      La Suva exerce son activité depuis 1918 et emploie près de 4500 personnes au siège de Lucerne, sur les 18 sites des agences réparties dans toute la Suisse et dans ses deux cliniques de réadaptation de Bellikon et de Sion. Entreprise indépendante de droit public, elle assure près de 130 000 entreprises, soit 2 millions d’actifs, contre les conséquences des accidents et des maladies professionnelles. Les bénéficiaires de l’assurance-chômage sont assurés automatiquement à la Suva. La Suva assume aussi la gestion de l’assurance militaire sur mandat de la Confédération, ainsi que l'assurance-accidents des personnes bénéficiant de mesures de l’AI. Les prestations de la Suva comprennent la prévention, l’assurance et la réadaptation. La Suva est financièrement autonome et ne perçoit pas de subventions. Ses excédents de recettes sont redistribués aux assurés sous forme de réductions de primes. Les partenaires sociaux – employeurs et salariés – de même que la Confédération sont représentés au sein du Conseil de la Suva.

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