Logo Suva à l'entrée principale de Fluhmatt
12 novembre 2019 | Communiqué de presse

De la chance dans le malheur: la Suva maîtrise les coûts des accidents

Un accident non professionnel a lieu chaque minute en Suisse. Les accidents peuvent avoir de lourdes conséquences physiques et financières. Grâce à sa gestion active des frais de traitement, la Suva maîtrise l’évolution des coûts, tout en protégeant ses assurés contre les factures médicales onéreuses. Et cela se répercute positivement sur les primes des assurés. Enfin, chaque assuré peut contribuer à l’abaissement des primes en pratiquant une prévention efficace.

Table des matières

      Les amateurs de sport ne résistent pas à l’appel de la douceur et des couleurs automnales. Le jogging, par exemple, permet d’effacer les tracas de la journée et d’entretenir sa santé. Du moins, quand tout se passe bien. Sinon, l’addition peut se révéler salée.

      Les chutes et faux pas, par exemple pendant un jogging en forêt, sont la cause d’accident la plus fréquente en Suisse. Un accident dû à une chute ou un faux pas coûte 6000 francs en moyenne. Mais il peut aussi s’avérer plus coûteux. Les cas de multiples fractures entraînent non seulement d’importants frais hospitalier et de réadaptation, mais impliquent aussi le versement d’indemnités journalières ainsi que d’une indemnité pour atteinte à l’intégrité. Le coût total d’un accident peut ainsi atteindre, dans les cas extrêmes, 120 000 francs.

      Une gestion active des frais de traitement permet d’économiser des millions chaque année

      Sur le plan de la gestion des cas, la Suva maîtrise les frais de traitement, sans pour autant que cela affecte les prestations. Pour endiguer la hausse des coûts, elle procède notamment à un contrôle systématique des factures. En 2018, la Suva a ainsi traité 2,4 millions de factures pour des prestations médicales et thérapeutiques (ou frais de traitement). Elle a corrigé ou refusé plus de 290 000 factures, soit près de 12 % de la totalité des factures, ce qui représente une légère augmentation par rapport à l’année précédente. La plupart des factures refusées sont des factures à double, comportant des prestations incorrectement facturées ou non assurées, ou encore concernant des cas liquidés. Pour effectuer son contrôle, la Suva tire parti des possibilités techniques qu’offre la numérisation. À l’aide de modèles automatiquement intégrés, le système automatisé de contrôle des factures détecte si une prestation donnée survient rarement dans le cas de figure. Le cas échéant, il trie la facture en question pour procéder à un contrôle détaillé. En 2018, ce contrôle systématique a permis d’économiser plus de 75 millions de francs de frais de traitement incorrectement facturés, soit près de 6,5 % du montant total des frais de traitement. Les contrôles minutieux effectués par la Suva profitent finalement aux assurés qui paient ainsi des primes équitables.

      Une prévention efficace fait baisser les primes

      L’exemple fictif de calcul de l’accident de jogging montre que les accidents peuvent générer non seulement des souffrances humaines mais aussi des coûts élevés. C’est la raison pour laquelle la Suva mise sur la prévention. Ses activités de prévention visent à réduire le nombre d’accidents professionnels et non professionnels, et d’abaisser ainsi le coût des accidents. La prévention est l’affaire de chacun. Les assurés peuvent contribuer eux-mêmes à l’évolution positive de leur prime. Les moyennes et grandes entreprises classées selon le système de bonus-malus, peuvent elles aussi exercer une influence sur leur prime. Si une entreprise présente des coûts d’accidents inférieurs à la moyenne de sa branche, elle est récompensée par un bonus, c’est-à-dire une réduction de prime. À l’inverse, un malus lui sera attribué si les coûts des accidents sont supérieurs à la moyenne sectorielle.

      Cela pourrait aussi vous intéresser

      Portrait de la Suva

      La Suva exerce son activité depuis 1918 et emploie près de 4500 personnes au siège de Lucerne, sur les 18 sites des agences réparties dans toute la Suisse et dans ses deux cliniques de réadaptation de Bellikon et de Sion. Entreprise indépendante de droit public, elle assure près de 130 000 entreprises, soit 2 millions d’actifs, contre les conséquences des accidents et des maladies professionnelles. Les bénéficiaires de l’assurance-chômage sont assurés automatiquement à la Suva. La Suva assume aussi la gestion de l’assurance militaire sur mandat de la Confédération, ainsi que l'assurance-accidents des personnes bénéficiant de mesures de l’AI. Les prestations de la Suva comprennent la prévention, l’assurance et la réadaptation. La Suva est financièrement autonome et ne perçoit pas de subventions. Ses excédents de recettes sont redistribués aux assurés sous forme de réductions de primes. Les partenaires sociaux – employeurs et salariés – de même que la Confédération sont représentés au sein du Conseil de la Suva.

      Autres communiqués de presse