Malgré la crise du coronavirus, nous sommes toujours autorisés à nous promener dans les bois et dans les champs. On continue également à travailler dans les secteurs de l’horticulture et du paysagisme ainsi que dans les exploitations et les entreprises forestières. En Suisse, les tiques sont fréquentes dans les forêts, les champs et les jardins. Attention: ces petites bêtes sont déjà sorties de leur torpeur hivernale!
Bien qu’il n’existe pas de protection absolue contre les maladies transmises par les tiques, quelques règles simples permettent de réduire considérablement le risque de piqûre.
Anja Zyska Cherix, médecin du travail à la Suva, recommande une vaccination contre les tiques (comme l’OFSP) à toutes les personnes qui séjournent régulièrement en plein air et en particulier à celles qui travaillent dans les champs ou en forêt. «Le vaccin contre les tiques protège contre l’encéphalite à tiques. Cette maladie peut être déclenchée par un virus qui est transmis à l’homme par une piqûre de tique infectée», explique la spécialiste à la Suva. Dans les branches professionnelles qui présentent un risque de piqûre de tique élevé, les frais de vaccination sont pris en charge par l’employeur.
Chaque année, la Suva et les autres assureurs LAA enregistrent quelque 11 000 piqûres de tiques. Dans le droit des assurances, les piqûres de tiques sont considérées comme des accidents. Elles génèrent des coûts d’environ 12,4 millions de francs par an. Quelque 90 % des piqûres de tiques se produisent dans le cadre d’une activité de loisirs. Dans le contexte professionnel, les piqûres de tiques sont plutôt rares. Certains métiers, comme celui de forestier-bûcheron, présentent toutefois un risque de piqûre de tique particulièrement élevé.
Pour en savoir plus sur la question des tiques, nous vous proposons de lire l’interview de notre médecin du travail Anja Zyska Cherix sur suva.ch: Se protéger des tiques .
Vous trouverez d’autres conseils importants dans notre brochure d’information «Attention aux tiques!».
Vous pouvez également vous adresser au Centre national de référence pour les maladies transmises par les tiques CNRT pour toute demande sur le sujet.
La «tique du mouton» peut transmettre des agents pathogènes de la borréliose ou de l’encéphalite à tiques.
La Suva exerce son activité depuis 1918 et emploie près de 4200 personnes au siège de Lucerne, dans ses 18 agences réparties dans toute la Suisse et dans ses deux cliniques de réadaptation de Bellikon et de Sion. Entreprise indépendante de droit public générant un volume de primes d’environ 4,3 milliards de francs, elle assure près de 129 000 entreprises, soit 2,0 millions d’actifs, contre les conséquences des accidents et des maladies professionnelles. Les bénéficiaires de l’assurance chômage sont assurés automatiquement à la Suva. Depuis 2005, la Suva assume aussi la gestion de l’assurance militaire sur mandat de la Confédération. Les prestations de la Suva comprennent la prévention, l’assurance et la réadaptation. La Suva est financièrement autonome et ne perçoit pas de subventions. Ses excédents de recettes sont redistribués aux assurés sous forme de réductions de primes. Les partenaires sociaux – employeurs et salariés – de même que la Confédération sont représentés au sein du Conseil de la Suva.