Il convient de redoubler de vigilance à partir de 14h30, heure vers laquelle se produisent un quart des accidents de sports de neige. Comme l’explique Christoph Sommer, «la plupart des accidents surviennent l’après-midi, quand la fatigue commence à se faire sentir et que la concentration se relâche, et souvent aussi au cours de la dernière descente». Le risque d’accident est également plus élevé vers 10h30, ce qui s’explique par la densité du trafic sur les pistes, mais aussi par les premiers signes de fatigue, qui font leur apparition avant midi.
Christoph Sommer ajoute que «la vitesse sur les pistes est nettement plus élevée qu’il y a quinze ans. Cette évolution s’explique par le matériel, devenu plus performant, et par une meilleure préparation des pistes», qui sont en effet toujours plus nombreuses à faire l’objet d’un enneigement artificiel. Ce qui, pour le médecin-chef, n’est pas sans conséquences: «Aujourd’hui, les blessures ont tendance à être plus graves en raison de la dureté des pistes recouvertes de neige artificielle». On constate une augmentation du nombre de fractures: 22 % des accidents de sports de neige se soldent aujourd’hui par une fracture, contre 17 % en 2005.