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Travaux sur cordes: questions fréquentes (FAQ)

Toute personne souhaitant exécuter des travaux sur cordes doit être formée en conséquence. Mais qu’en est-il des guides de montagne? Ou pourquoi une personne ayant suivi la formation de niveau 1 ne peut-elle travailler seule? Quelles sont les dérogations possibles? Vous trouverez ici les réponses à ces questions et à bien d’autres encore.

Table des matières

      Réponses aux questions fréquentes

      Vous trouverez ici les réponses à vos questions les plus fréquentes concernant les travaux sur cordes.

      Les connaissances et compétences requises pour être guide de montagne différent de celles d’une personne travaillant en hauteur. Pour les travaux sur cordes, on utilise souvent d’autres techniques et équipements que dans les sports de montagne.

      Conformément à l'article 118 de l’ordonnance sur les travaux de construction (OTConst) , les travailleurs qui effectuent des travaux sur cordes doivent suivre une formation continue au moins tous les trois ans. Ils doivent acquérir les techniques de sauvetage et de travail actuelles, apprendre à utiliser les nouveaux appareils et actualiser leur savoir spécialisé.

      • Les professionnels expérimentés et les guides de montagne avec brevet fédéral peuvent passer directement les examens de niveau 1 sans assister au cours, s’ils disposent déjà des compétences requises.
      • Les conditions auxquelles sont soumises les personnes qui n’ont pas reçu de formation habituelle doivent être convenues avec l’association de formation. La réussite à l’examen est déterminante.
      • Pour la formation de niveau 2 ou 3, la présence aux cours est obligatoire.
      • Les travailleurs indépendants doivent prouver qu’ils disposent des connaissances et compétences requises.
      • Lorsque les indépendants travaillent avec des employés, ils doivent, selon la fonction, être au bénéfice d’un certificat de niveau 1, 2 ou 3 et justifier d’une formation continue correspondante.

      Il n’y a pas de dérogation. Avant leur première intervention, les travailleurs temporaires doivent également avoir réussi l’examen de niveau 1.

      • Les sociétés n’ont pas besoin d’être certifiées. Elles sont uniquement soumises à l’obligation de formation.
      • Les personnes ayant réussi les examens et les examinateurs sont enregistrés par l’organisme ou le centre de formation. Cela permet de garantir la fourniture d’informations spécialisées.

      Les personnes titulaires d’un certificat de niveau 3 et justifiant d’une formation continue correspondante dans un centre de formation reconnu ont le droit d’exercer en tant que formateur ou examinateur conformément aux règles de l’organisme de formation.

      • Les associations désignent les examinateurs.
      • Les examinateurs indépendants doivent faire passer les examens.
      • Les formateurs titulaires d’un certificat de niveau 3 doivent suivre régulièrement une formation continue. Les intervalles de formation sont définis par l’association de formation.
      • La formation doit satisfaire aux exigences communes des associations concernées et de la Suva.

      L’article 8 de l’ordonnance sur la prévention des accidents (OPA) stipule ce qui suit:

      «L’employeur ne peut confier des travaux comportant des dangers particuliers qu’à des travailleurs ayant été formés spécialement à cet effet. L’employeur fera surveiller tout travailleur qui exécute seul un travail dangereux.»

      Le sauvetage en lieu sûr d’une personne qui a trébuché dans le système d’assurage doit être garanti avec les moyens disponibles sur site.

      Lors de ces travaux, il convient de respecter l’ordonnance sur les travaux de construction (OTConst) , en particulier l’art. 118 .

      Certains organismes de formation (p. ex. ASGM  et Travail sur corde Suisse ) proposent des formations approfondies sur ce thème.

      • Les travaux sur cordes sont rarement exécutés au niveau des lignes aériennes.
      • Les exigences sont définies dans la directive n° 245  de l’Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI).

      Oui. En effet, l’article 4 de l’ordonnance sur les travaux de construction (OTConst) stipule ce qui suit.

      • L’employeur doit veiller à ce qu’il y ait, avant le début des travaux de construction, un plan qui détaille les mesures de sécurité et de protection de la santé nécessaires pour les travaux qu’il effectue sur le chantier. Le plan doit se présenter sous la forme écrite.
      • La détermination des dangers et la planification des mesures concernant les personnes, le poste de travail, les substances, l’environnement ainsi que les techniques d’accès et de positionnement au moyen de cordes (TAPC) doivent être réalisées pour chaque projet.

      Il n’existe pas de dérogation pour des groupes professionnels spécifiques.Pour les techniques d’accès et de positionnement au moyen de cordes (TAPC), ils sont tous soumis aux dispositions correspondantes de la loi fédérale sur l’assurance-accidents (LAA ) et de l’ordonnance sur les travaux de construction (OTConst).

      • Les travaux sur cordes sont les opérations où le travailleur utilise une corde de travail tendue, sur ou avec laquelle il se déplace et se positionne contre une structure, sans prendre appui sur une surface stable. En cas de rupture de ce système, la chute du travailleur est irrémédiable si aucun système d’assurage n’a été prévu.
      • Les personnes travaillant avec une «protection par encordement» (protection contre les chutes avec EPI) se déplacent et se positionnent avec des EPI antichute, mais pas avec une corde ou une longe.
      • La technique de grimpe à la corde est une méthode de travail utilisée pour l’entretien des arbres et des forêts qui consiste à escalader un arbre à l’aide d’une corde.
      • Le «sauvetage à la corde» est une méthode qui permet au sauveteur de se déplacer verticalement ou horizontalement avec la corde. Pour entraîner et former aux techniques de sauvetage à la corde dans le cadre d’une activité professionnelle, les formateurs doivent avoir une solide expérience. Ils doivent être surveillés par un instructeur formé en conséquence (p. ex. personne travaillant en hauteur de niveau 3, formateur au sauvetage en hauteur EUSR).
      • L’ouverture, l’aménagement et l’entretien des parcours de canyoning ou des via ferrata relèvent de l’ordonnance sur les travaux de construction (OTConst) . Les dangers particuliers liés à l’environnement ou à l'entourage direct doivent être considérés avec la plus grande attention et être pris en compte dans le choix de la technique de travail.
      • L'utilisation de ces parcours et l'encadrement des groupes ne relèvent pas de l’ordonnance sur les travaux de construction.
      • L’ouverture d'une voie sur les murs d'une salle d’escalade ne constitue pas une activité de construction au sens de l’OTConst.
      • Les exploitants des salles d’escalade doivent déterminer les techniques de travail appropriées en fonction de la situation et former leur personnel en conséquence.
      • Non. Les équipements d’escalade sont interdits pour les usages professionnels ou industriels.
      • Ils sont conçus pour des activités de loisirs où seule compte la responsabilité de l’utilisateur.
      • Dans le cadre d’un usage professionnel ou industriel, l’employeur assume une grande responsabilité. Les exigences de protection à l’égard du matériel sont plus élevées (ex.: comparaison entre descendeur de type huit et descendeur anti-panique).

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