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13 décembre 2022 | Communiqué de presse

Sports de neige: un accident grave sur quatorze

Chaque hiver, près de 33 000 travailleurs et travailleuses sont victimes d’un accident sur les pistes de ski en Suisse, et avec de lourdes conséquences pour environ 2300 d’entre eux. Un échauffement systématique permet d’éviter des blessures graves. L’application Slope Track vous aide à mieux évaluer vos capacités et votre comportement sur les pistes. Vous y trouverez aussi un nouveau jeu d’échauffement en réalité augmentée avec la skieuse professionnelle Wendy Holdener.

Table des matières

      Beaucoup d’usagers et usagères des pistes ont conscience des risques d’accidents de sports de neige, comme le montrent les résultats des études réalisées par la Suva. Mais connaître les risques n’est pas suffisant pour éviter des accidents. «Adopter un comportement adéquat et responsable sur les pistes est essentiel pour limiter le risque de blessure», explique Samuli Aegerter, spécialiste des sports de neige à la Suva.

      Sports de neige: les accidents graves ont de lourdes conséquences

      Chaque année, environ 2300 personnes se blessent grièvement en pratiquant le ski ou le snowboard. Ces accidents entraînent des absences de 90 jours ou plus, ainsi que des séjours de longue durée à l’hôpital, et parfois même une invalidité ou le décès de la personne accidentée. Ce type d’accidents coûte 55 000 francs en moyenne. Les accidents graves à ski ou en snowboard représentent environ 46 rentes d’invalidité allouées chaque année et environ sept accidents mortels. La classe d’âge des 45–54 ans arrive en tête de liste des victimes d’accidents graves sur les pistes, car c’est elle qui est aussi la plus friande de sports de neige, sans parler du fait que le risque d’accident grave augmente avec l’âge.

      Il est important de s’échauffer!

      Les accidents de sports de neige se produisent le plus souvent en milieu de journée entre 13h00 et 14h00 et presque tout aussi souvent le matin entre 10h00 et 11h00. Un bon échauffement permet d’éviter des blessures graves, que ce soit le matin avant la première descente de la journée ou après une pause prolongée à midi: «Si je commence tout de suite avec des muscles froids le matin, sans aucun échauffement, et que je tombe, mon corps tolère beaucoup moins bien la chute. Avec pour conséquence une blessure éventuellement plus grave», indique Samuli Aegerter. Un échauffement de 5 à 10 min permet non seulement d’activer la musculature, mais aussi de renforcer le mental: «La stimulation de l’irrigation sanguine exerce des effets bénéfiques sur le système nerveux et accroît la capacité de concentration et de perception. Le corps perçoit plus rapidement les signaux de l’extérieur, ce qui lui permet de réagir plus vite sur les pistes», explique Samuli Aegerter.

      S’échauffer en s’amusant avec la championne de ski Wendy Holdener

      Avec l’application Slope Track, la Suva propose un outil gratuit pour un soutien optimal et une bonne préparation aux sports de neige. Cette application vous aide à évaluer correctement vos capacités et votre comportement sur les pistes, mais aussi à mieux connaître les facteurs de risque d’accident de sports de neige. Vous y trouverez également un nouveau jeu d’échauffement en réalité augmentée avec la skieuse professionnelle Wendy Holdener. Cet outil de prévention numérique est disponible en téléchargement gratuit dans l’App Store ou sur Google Play.

      Principaux facteurs de risque d’accident de sports de neige

      • Inconscience des risques
      • Vitesse excessive
      • Manque de condition physique
      • Fatigue physique
      • Manque de maîtrise technique
      • Absence d’équipements de protection (casque, protection dorsale)
      • Fixations mal réglées
      • Non-respect de la signalisation
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      Infos complémentaires: https://www.suva.ch/slopetrack

      Télécharger l’application Slope Track dans l’App Store ou sur Google Play .

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      Portrait de la Suva

      La Suva exerce son activité depuis 1918 et emploie près de 4700 personnes au siège de Lucerne, sur les 18 sites des agences réparties dans toute la Suisse et dans ses deux cliniques de réadaptation de Bellikon et de Sion. Entreprise indépendante de droit public, elle assure près de 135 000 entreprises, soit plus de 2,2 millions d’actifs, contre les conséquences des accidents et des maladies professionnelles. Les bénéficiaires de l’assurance-chômage sont assurés automatiquement à la Suva. La Suva assume aussi la gestion de l’assurance militaire sur mandat de la Confédération, ainsi que l'assurance-accidents des personnes bénéficiant de mesures de l’AI. Les prestations de la Suva comprennent la prévention, l’assurance et la réadaptation. La Suva est financièrement autonome et ne perçoit pas de subventions. Ses excédents de recettes sont redistribués aux assurés sous forme de réductions de primes. Les partenaires sociaux – employeurs et salariés – de même que la Confédération sont représentés au sein du Conseil de la Suva. 

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