Un esprit sain dans un corps sain
Laetitia Schmid travaille depuis trois ans à l’agence de Fribourg en tant que gestionnaire au back office. À bientôt 35 ans, elle apprécie le travail bien fait, les sorties avec ses amis et aspire avant tout à garder un équilibre sain dans sa vie de tous les jours.
Photos: Keystone SDA
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«J’adore mon métier. Mon travail est intéressant, il comporte de multiples facettes et j’ai de nombreuses possibilité de me perfectionner. J’estime vraiment avoir de la chance de pouvoir travailler à la Suva. De plus, pour ne rien gâcher, on est une super équipe au 3e étage à Fribourg.»
Savoir écouter
Vous l’aurez compris, Laetitia Schmid est une personne enthousiaste. Vous pourrez le constater par vous-même si vous vous rendez à la réception de l’agence de Fribourg. Elle s’y trouve régulièrement, même si son véritable job consiste plutôt à affilier les entreprises, répondre aux demandes des clients par téléphone ou clarifier leur situation en matière d’assurance-accidents. «Ce que j’apprécie et que je cherche absolument à soigner lors de mes appels c’est de prendre le temps: le temps d’expliquer clairement la situation à nos clients, de me mettre à leur place et surtout, le temps de les écouter. Car chaque domaine est particulier et ils ont aussi beaucoup à m’apprendre.»
La vérité du terrain
«Force est d’admettre que la vision digitale de la Suva n’est pas toujours compatible avec les moyens et connaissances informatiques des clients. On se retrouve parfois être cinq minutes par téléphone, pour leur expliquer où est le bouton «co-browsing», l’outil permettant de voir leur écran. Il faut surtout bien garder en tête que la plupart ne travaillent pas derrière un ordinateur, mais sur le terrain. Et la vérité du terrain ne ressemble pas toujours à la vérité du bureau. Il faut en être conscient».
La surconsommation
L’habitante d’Hauterive, dans le canton de Neuchâtel, est très sensible au gaspillage. Ce n’est pas un combat, mais un constat, un constat de dépit. Dans notre société, les gens veulent tout avoir, tout de suite, pour jeter ensuite ce qu’ils n’utilisent plus. «Beaucoup de personnes n’ont plus conscience de la chance qu’elles ont d’avoir accès à ce qu’elles désirent. Elles ne veulent plus faire de choix ni se restreindre. Pour le bien de notre planète, de la nature et pour notre propre bien, nous devrions tous revenir à des valeurs plus simples, en commençant notamment par manger plus local, acheter des produits de saison et essayer de réparer les choses avant de les jeter.»
Recherche d’équilibre
Cette approche, cette philosophie et ces valeurs simples se retrouvent également dans les activités annexes de la jeune femme. «Je suis une personne qui veut atteindre un équilibre sain avec une bonne énergie, dans mon travail et dans mes activités de tous les jours.»
De la salsa au shiatsu
«J’ai plusieurs facettes qui sont volontairement complémentaires. Mon côté solaire, par exemple, me fait écouter de la bachata et danser la salsa. La salsa, j’adore, c’est un exutoire, une fête, un véritable lâcher d’énergie. C’est la joie, la folie, la vie.» Pour contrebalancer cet aspect, la jeune femme soigne son côté spirituel qui lui permet de maintenir ce précieux équilibre. Elle s’inspire ainsi de la médecine orientale et développe consciencieusement son savoir-faire dans certaines techniques , dont le shiatsu et le yoga. «Je suis actuellement une formation pour être thérapeute shiatsu. C’est une pratique qui utilise des pressions, des étirements et des mobilisations sur la personne qui reçoit.» Cette technique permet d’équilibrer l’énergie du corps du receveur par des pressions de mes pouces sur certaines voies d’énergie (appelées méridiens). «Le shiatsu est une pratique physique parce que l’on se tient à genou ou en fente à côté de la personne que l’on traite. En le pratiquant, je mobilise toutes mes forces, ma concentration et mes pensées. Je me centre sur moi et la personne dont je m’occupe. Ce rééquilibrage d’énergie est physique pour le praticien mais ressourçant mentalement.»
La forme et l’équilibre
À 35 ans, Laetitia Schmid a encore de nombreux projets pour garder son équilibre. Des rêves aussi. Celui d’ouvrir des chambres d’hôtes au bord de la mer, en proposant des massages ressourçants. «Il faut garder les pieds sur terre. C’est un rêve et ça permet d’avancer. Mais pour l’instant ma réalité me convient bien: travail, salsa, sports et shiatsu, tout ce qu’il me faut pour garder le plaisir, la forme et mon équilibre.»