En déterminant les courbes, on prendra garde
A ajouter, selon la visibilité, une ligne de sécurité ou une ligne de direction (lors de trafic en sens inverse).
Les coins doivent être conçus et équipés de telle manière que le conducteur du moyen de transport puisse aisément les embrasser d’un coup d’oeil. On ne mettra donc pas de hautes machines, de bureaux de contremaitres, etc., aux coins des passages. Si nécessaire, on installera des miroirs de trafic à ces endroits-là.
Si, indiscutablement, le passage ne permet pas d’embrasser le raccordement d’un coup d’oeil, on y placera un signal «stop».
Aux croisements, on peut fixer des priorités. La voie de circulation prioritaire doit être munie des signaux de circulation correspondants. Les voies de circulation déclassées doivent être marquées soit par une perte de priorité, soit par un signal «stop». Si nécessaire, on installera un miroir.
Au débouché des chemins piétons dans des voies de circulation principales, on installera des chicanes destinées à entraver l’accès direct à la voie.
Les lieux de travail avec des machines ne doivent pas empiéter sur un passage principal. Les machines seront donc disposées de manière qu’une voie de circulation secondaire mène au poste de travail. Celui-ci aura au moins 0,8 m de large et sera dûment marqué (voir figure).
Les dimensions du poste de travail, c’est-à-dire la surface des emplacements de service, des lieux d’entreposage et de stockage, sont fonction des produits à ouvrer ou déjà façonnés et des moyens de production. Elles sont à fixer de manière que les personnes travaillant à la machine ne soient pas obligées de stationner sur les voies de circulation (y compris la remise en état).
La distance de sécurité entre les parties extrêmes des machines ou des autres installations techniques et la paroi ou les autres parties fixes du bâtiment doit être telle que les travaux successifs puissent être exécutés sans gêne. Si des parties de machines ou des pièces en travail, fixes ou mobiles (va-et-vient de tables de travail, tiges de pistons, chariots à glissières, etc.), débordent du bâti, cette distance libre doit atteindre 0,5 m au moins (voir figure).
Les rayonnages pour pièces, outils, matériel auxiliaire, etc., doivent être disposés de manière que l’on ne doive pas manutentionner depuis une voie où circulent des véhicules.
Les montants verticaux de rayonnages risquant d’être heurtés par les véhicules doivent être pourvus d’une protection contre les heurts (voir figure). La protection contre les heurts ne doit pas être fixée à l’étagère mais ancrée pour son propre compte.
A l’intérieur des bâtiments ou dans les zones de circulation générale, les voies de chemin de fer doivent être posées au ras du sol.