Responsable du personnel chez Verkehrsbetriebe Luzern (vbl), Walter Jenny, 52 ans, entend réduire au minimum les absences pour cause d’accident ou de maladie. Une gestion des absences ciblée lui donne une vue d’ensemble de la situation.
Chez vbl, comme dans de nombreuses entreprises en Suisse, les jours d’absence pour cause de maladie dépassent de loin les absences liées aux accidents professionnels et non professionnels. Il est cependant possible de mettre en place une gestion adaptée. Selon Walter Jenny, responsable du personnel chez vbl, celle-ci doit reposer sur un recensement précis des absences dans l’entreprise: «Nous pouvons ainsi analyser les chiffres et savoir pourquoi certains collaborateurs ne viennent pas au travail.» L’objectif: que chacun se sente bien à son poste. «Et puis, chaque jour d’absence coûte cher à l’entreprise.»
Nous agissons ainsi de façon systématique sur les anomalies. Cela nous permet de limiter les absences brèves. «Nous nous entretenons aussi avec les personnes régulièrement absentes pendant une longue durée», explique Walter Jenny. «Cela nous permet de savoir à temps ce qui se passe.» Lorsque la situation le permet, vbl propose également des postes aménagés ou des placements à l’essai dans d’autres divisions. «Les personnes qui, après une maladie ou un accident, reviennent rapidement et progressivement au travail reprennent leurs habitudes bien plus vite.» Mais l’entreprise doit réunir les conditions nécessaires à un travail à temps partiel ou à un changement en interne. «Il faut aussi que les collaborateurs concernés fassent preuve de flexibilité.»
La réintégration dans l’entreprise des personnes ayant été absentes sur une longue durée fonctionne à condition qu’un accompagnement rapproché ait été assuré pendant cette période. «Si l’on se sent épaulé, on arrive plus facilement à reprendre le travail.» Walter Jenny évoque le cas d’un chauffeur qui avait sombré dans une profonde dépression et effectuait à ce titre des séjours en clinique. «Je lui ai moi-même rendu visite plusieurs fois. Plus tard, il a pu réintégrer l’entreprise petit à petit.»
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